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La Bataille de Badr




Badr





Entre l'exil du Prophète
et la bataille de Badr, dix-huit mois s'étaient déjà coulés. Pendant cette période, aucune collision sanglante ne fut enregistrée, sauf ce qui s'était passé lors d'une mission de reconnaissance accomplie par une unité de musulmans sous le commandement d’Abdellah ibn Djahch , juste avant la bataille.



Avant le départ de l'armée pour l'endroit qui allait être le premier champ de bataille de l'Islam, le Prophète
laissa à Médine ibn 'Um Makt'um, et désigna comme émir de la ville 'Abou Labâba, les libérant ainsi de participer à l'expédition. Puis il donna le drapeau du poste de commandement à Mu'ab ibn Umayral-Qurachy , répartit les troupes en deux compagnies sur une base tribale, celle de Mouhâdjir sous les ordres de Ali ibn Abou Taleb et celle des Ansâr sous les ordres de Sa’di ibn Mu'âth , le flanc droit étant dirigé par Az-Zubair ibn el-'Awâm , le flanc gauche par El-Mouqdâd ibn 'Amr el-Kindy ,les seuls cavaliers de l'armée, et l'arrière sous la responsabilité de Qais ibn Abou Sa'sa'a .




L'armée de Médine se chiffrait alors à 317 hommes, répartis ainsi : 231 Ansârites et 86 Mouhâdjir, 41 hommes étant des Quraychites, les 45 restants étant des esclaves affranchis est des alliés. Pour le déplacement des troupes, on avait utilisé 70 chameaux sur lesquels se reposaient les combattants à tour de rôle, et aux quels on avait enlevé les cloches pour garder secrets les mouvements de l'armée. Le Prophète
envoya aussi des hommes de troupe espionné la caravane d'Abou Sufyân forte de 1000 chameaux.



Pour arriver à Badr, les Musulmans avaient suivi l'itinéraire suivant :




Le col dans la montagne près de Médine la vallée d' Al-'Aqiq-Dhû al-Halîfa, 6 mals de Médine la vallée d'Ulât et Jaîch la vallée du Turbâne Malal, un endroit à deux nuits de marche pour une caravane. Gamins al-Hammâm, une vallée l'endroit As-Sayâla le défilé d'Ar-Rawhâ. Quittant le puits d'Er-Rawh'a, ils s'écartèrent à gauche de la route menant vers la Mecque puis bifurquèrent à droite, à côté d'En-Nâzia et suivirent cet itinéraire, la vallée de Wahqân, la vallée de d'Es-Safrâ, la vallée d'Afran le Prophète fut informé, à la sortie de cette vallée, des mouvements de l'armée de Quraychite vers Badr les cols d'El-'Asâfer-ed -Daba, une contrée - et enfin El-Hunan, une dune de sable imposante comme une montagne. Là, les Musulmans s'arrêtèrent et se cachèrent derrière, tout près de Badr.




Badr était un point d'eau très connu des Arabes, ainsi qu'un carrefour de commerce important. Cet endroit fut dénommé ainsi du nom du premier qui y creusa un puits. Badr ibn Qurach ibn Moukhalid ibn an-Nazr ibn Kiâna. Badr, l'endroit se situe au sud-ouest de Médine et nord de la Mecque. En suivant l'itinéraire des caravanes, il se trouve à 160 mayl de Médine et à 250 mayl de la Mecque. Mais, aujourd'hui, la distance par route est respectivement de 153 km et 35km. Enfin, Badr se trouve à 30 km à l'est de la mer rouge.



Quant à l'autre partie la caravane, son chef Abou Sufyân il était responsable des 1000 chameaux, était trés prudent et en alerte car il savait que la route vers la Mecque était pleine de dangers Il envoya ses espions des l'instant où la caravane était passée dans le territoire d'Al-Hidjâz.



La reconnaissance ne tarda pas et on l'informa que Mohamed
et son armée étaient sortis à sa rencontre. Il envoya alors immédiatement un émissaire ZamZam ibn 'Amr el-Ghifari alerter Quraychite.




Toutes les tribus de Quraychite avaient participé alors à la constitution rapide d'une armée à laquelle se furent joints tous les notables et chefs à l'exception d'Abou Lahab qui était malade mais qui envoya un autre à sa place et Safwâne ibn Umaya car son père et son frère étaient partants.




Avant d'entamer la marche, Quraychite avait dû régler le conflit armé qui les opposait aux tribus des banu Bakr de Kinâna. Ils eurent l'assurance de Surâqa ibn Malek ibn dja'chem, un noble de Kinâna. Ce qui les fit sortir précipitamment.


Selon Ibn Kathîr dans son livre al-Bidâya wa an-Nihâya, Allah fit descendre ces versets : N’imitez pas ces gens qui quittèrent leurs foyers, pleins de morgne et de goriole, pour détourner leurs semblables de la voie d'Allah. Aucun de leurs gestes n'a échappé à Allah. Satan les avait circonvenus sur leur propre valeur et leur avait dit : Aujourd’hui, vous êtes invincibles. Du reste, je suis là pour vous soutenir. Lorsque les deux troupes furent en présence, il tourna sur ses talons en disant : Je me désolidarise de vous. Je vois ce que vous ne voyez pas. Je crains Allah, Et Allah est terrible dans la répression.



Sourate Le Butin v. 47-48.



Ayant assuré ses arrières, Quraychite lança ses guerriers vers le champ de bataille. En route pour Badr, l'armée Quraychite avait suivi l'itinéraire en direction de Badr.



Ses guerriers étaient au nombre de 1300 environ, avec 60 chevaux et 600 boucliers. Quant aux chameaux, leur nombre n'avait pu être déterminé. Le ravitaillement des troupes était assuré par les notables.



  • 1 Abou Djahl
  • 2 Umaya ibn Khalef
  • 3 Suhaîl ibn ' Amrû
  • 4 Chayba ibn Raî'a
  • 5 Otba ibn Rabî'a
  • 6 Nabîh ibn el-Hadjâj
  • 7 Munbih ibn el-Hadjâj
  • 8 El-Abas ibn Abd el-Mouttalib
  • 9 Abou el-Buhturi ibn Hichâm






Chacun de ces nobles avait égorgé 10 chameaux à chaque fois que les troupes s'arrêtaient en cours du chemin. Pendant ce temps-là, Abou Sufyân prenait toutes les précautions pour ne pas tomber entre les mains du Prophète
, mais sans changer la direction habituelle empruntée par la caravane. Il fut sauvé, par pur hasard, quand il rencontra Moudjdy ibn Amrû qui lui dit qu'il avait vu deux chameliers sur une hauteur toute proche. Il alla vérifier à l'endroit où étaient les deux hommes, observa la bouse des chameaux et fut certain que les deux hommes appartenaient à l'armée du Prophète . Ce qui l'avait amené à changer la direction de la caravane vers la côte, à l'ouest.




Et quand il s'assura que les biens Quraychites étaient sauvés, il envoya à Quraychite un émissaire les informant de la situation nouvelle et les conseillant de retourner à la Mecque. Mais c'en aurait été si ce n'était pas 'Abou Djahl qui avait refusé le conseil d'Abou Sufyân et qui avait insisté à ce que l'armée arrivât à Badr et à y passer 03 jours entiers. Par cette manœuvre militaire, Abou Djahl voulait montrer aux Arabes, et surtout aux tribus des environs, la force de la Mecque. Cependant, il avait enregistré l'opposition d'Al-Akhnas ibn Chariq ibn Wahb qui s'était retiré avec ses 300 guerriers.Ce retrait n'avait pas pour autant empêché 'Abou Djahl de progresser vers Badr.



Dorénavant, le Prophète
et ses Compagnons avaient un nouveau problème auquel ils devaient faire face. Des troupes ennemies à Badr constituaient un danger pour Médine, et un péril pour l'Islam. Le Prophète réunit alors son conseil militaire pour connaître les avis des ses adjoints. Car, au début, les Musulmans étaient sortis pour intercepter la caravane protégée seulement par 40 guerriers mais avec les nouvelles données, ils se trouvaient, des lors dans une situation très critique.



La réunion n'avait pas commencé que les Mouhâdjir déclarèrent leur détermination à s'accrocher avec l'armée des Incroyants. Mais le Prophète
voulait aussi savoir la position des Ansâr car c'étaient eux qui allait recevoir tout le poids de la bataille à venir, et que l'alliance d'Al-Akaba ne les obligeait pas à combattre loin de leurs foyers, il craignait que les Ansâr ne voyaient sa victoire que s'il est attaqué à Médine. Cependant ses craintes furent vite dissipés, leur réponse était très claire, ils étaient déterminés et prêts à croiser le fer avec leurs ennemies.


Sans attendre une minute de plus, le Prophète
donna l'ordre à sa petite armée de continuer le mouvement vers Badr en disant : En marche ! Allah le Très Haut m'a promis la victoire sur l'une des deux troupes.... Par Allah, c'est comme si je vois ces gens-là terrassés. En cours de route, il devança ses troupes pour reconnaître le terrain et le mouvement des Quraychites. Et après son retour à son P C, il envoya le soir même, une patrouille de reconnaissance vers Badr pour de plus simples informations. Cette patrouille revint de sa mission avec 2 esclaves faits prisonniers qu'elle présenta au Prophète . Celui-ci les interrogea immédiatement sur le campement des Quraychites et le nombre de leurs forces. Puis il leur demanda quels nobles de Quraychite étaient là pour la bataille.





Le 16 Ramadhan 02 AP. H, l'armée Musulmane se dirigea rapidement vers les eaux de Badr pour empêcher les guerriers ennemis de venir se désaltérer. Suivant les conseils d'Al-Hubâb ibn al-Mundhir l'Ansârites
, les Musulmans se rapprochèrent du point d'eau le plus proche des troupes des Quraychite, détruisirent les sources d'eau, puis se tinrent prêts pour la bataille, tout près du puits laissé intact.



Quand l'ennemi avait su le changement de la situation par l'intermédiaire d’Umayr ibn Wahb, un patrouilleur de reconnaissance, c'était déjà trop tard. Ce dernier les avait même conseillés de décrocher. Ce qui d'ailleurs n'avait pas non plus empêché l'explosion d'une seconde opposition, plus grande que la première, menée par Otba ibn Rabi’ a, seigneur des Banû Abd-Chams, appuyé en cela par Hakim ibn Huzâm. L'idée de cette opposition qui avait éclaté un jour, on moins d'un jour avant la bataille était d'éviter l'affrontement avec l'armée de Médine, ou de retourner à la Mecque.




Hakim ibn Huzâm était allé convaincre le grand et respecté seigneur de Quraychite Otba ibn Rabi'a (le premier à être tué à Badr. Ce dernier, ayant accepté, avait, à tour demandé à Hakim de convaincre 'Abou Djahl, puis avait pris son chameau rouge et avait essayé de raisonner les guerriers Quraychites.


Le Prophète
qui voyait de loin l'armée de Quraychite avait dit que s'il y aurait une bonne action. C'était de celui qui montait son chameau rouge d'Otba ibn Rabi'a Mais quand 'Abou Djahl sut la tentative de Otba, il l'accusa de lâcheté et de mauvaise volonté pour sauver son fils 'Abou Hathifa ibn Otba qui était parmi les Musulmans. Otba se mit alors en colère et dit donc : On va connaître qui a peur, moi ou lui Et c'était ainsi qu'avait échoué cette opposition.




Des lors, les deux armées se trouvaient face à face et chacun des deux camps attendait qui le premier lancerait l'attaque. Ce fut 'Abou Djahl qui, par peur d'une autre opposition, fit précipiter les événements. Il appela 'Amir ibn al-Hazramy et l'excita à se venger des Musulmans qui avaient tué son frère 'Amrû ibn al-Hazramy lors de la patrouille de reconnaissance d'Abdallah ibn Djahch




'Amir avait été l'étincelle qui avait jeté les troupes Quraychites dans la bataille. Il lui avait suffit un mot, comme c'était de tradition, pour le faire monter contre les Musulmans.De l'autre côté, les Musulmans étaient sur le pied de guerre. Après qu'ils eurent pris position à l'endroit choisi par Al-Hubâb ibn al-Mundhir, on avait aménagé, sur proposition de Sa'd ibn Mu'âth, un P.C pour le Prophète avec sa garde composée de jeunes Ansâr.Le Prophète
avait déjà organisé les premières lignes et avait dit aux Musulmans.



Par celui qui détient la vie de Mohammed, ne les combat aujourd'hui que l'homme patient, digne d'estime, qui avance et qui ne recule pas, jusqu'à l'instant où Allah l'accueille dans Son Paradis.



Ses paroles étaient d'une telle force que Umayr ibn Hamâm
, qui tenait dans sa main quelques dattes, les jeta et dit avec détermination : Quel honneur ! Entre moi et le Paradis, il ya que cela...



Le Prophète
avait aussi recommandé à ses Compagnons de ne pas commencer les premiers la bataille, d'attendre ses ordres et de tirer sur l'ennemi avec les flèches s'ils seraient encerclés. Ensuite, il était revenu à son P.C en compagnie d'Abou Bakr as-Siddiq



A l'approche des deux armées, le Prophète
s'était tourné vers Allah et avait persisté dans ses prières en disant : Allah !Si Tu fais périr ce groupuscules les Musulmans, Tu ne seras plus adoré sur terre.



Et l'affrontement éclata. Le premier à tomber sur le champ de bataille fut un Quraychite, Al-'Aswad ibn 'Abd al-Aswed al-Makhzumy, qui avait juré auparavant de boire du bassin aménagé et gardé par les Musulmans, de le détruire ou périr devant lui. Ce fut Hamza ibn 'Abd-al-Mouttalib
qui l'avait empêché de boire en le tuant au bord du bassin.La mort de Makhzunite avait suffi pour déclencher la bataille. En effet, trois cavaliers associant sortirent des rangs et vinrent proposer un duel.



C'étaient Chayba ibn Rabi'a, Otba ibn Rabi'a et son fils al-Walid, tous les trois descendants de Abd Manaf, l'aïeul du Prophète
. Se précipitèrent devant eux 3 jeunes Ansârites. C'étaient 'Awf et Mi'wath, fils de 'Afrâ et 'Abdallah ibn Rawâba. Mais les trois Quraychites refusèrent de se mesure à eux car ils voulaient d'un duel interne à Quraychite. Alors, le Prophète désigna Hamza ibn Abd-el-Mouttalib , Ubaîda ibn al-Hareth et Ali ibn 'Abou Taleb , tous les trois de la même famille de Abd Manaf. Le duel avait réuni les trois paires suivantes. : Ali-al-Walid, 'Ubayda Chayba , Hamza et Otba .


L'issue du duel était au profit des Musulmans, 'Ali et Hamza
sortirent victorieux, mais 'Ubayda , après avoir tué vis-à-vis, mourut entre les mains du Prophète , suite à la blessure grave qu'il avait reçue pendant le duel. Pris de colère, les guerriers associant fondirent sur les combattants musulmans qui résistèrent aux assauts répétés en attendant le signal du Prophète . Cette tactique de défense avait entamé la patience des Quraychites, et leur détermination aussi. C'était le moment précis pour la contre-attaque qui se déclencha, en effet subitement avec une force. Les rangs musulmans frappaient des coups durs sur la force éparpillée de Quraychite. Pendant ce temps, le Prophète suivait attentivement tous les mouvements et remarquait le courage de ses combattants. Al-Boukhari rapporte qu'à mesure que la bataille s'intensifiait, le Prophète disait : Allah ! j'en appelle à Ton engagement et à Ta promesse. Mon Dieu ! Si Tu veux ne jamais être adoré après ce jour... Abou Bakr lui serra la main en lui disant : Cela suffit, Ô Messager d'Allah . Tu insistes trop sur Ton Seigneur.




'Ibn 'Ishâq écrit : Le Prophète
s'est assoupi puis s'est réveillé et à dit à Abou Bakr Bonne nouvelle ! Ô 'Abou Bakr . La victoire d'Allah et arrivé !



Les Anges avaient alors participé dans la bataille pour renforcer le moral des Musulmans. Le Coran ne le signale-t-il pas dans les versets : Votre Seigneur ne reste pas insensible à vos prières. Je vous donne l'appui, de mille Anges en file ininterrompue. Ce n'était là, de la part d'Allah, qu'un acte d'encouragement destiné à affermir vos cœurs. En réalité, la victoire n'appartient qu'Allah. Allah est Puissant Sage.



Sourate Le Butin v. 9-10.




Après quoi, le Prophète
se jeta dans le feu de la bataille en disant : Leur collectivité sera mise en déroute. Ils tourneront le dos. Mais c'est l'Heure qui sera leur vrai rendez-vous. L'Heure est pire et plus amère.



Sourate La Lune v. 45-46.



Effectivement la bataille ne dura pas plus longtemps.'A bou Djahl essayait vainement d'organiser ses troupes mais c'était déjà la défaite qui se rapprochait. Du point de vue purement militaire, 'Abou Djahl était un homme courageux qui ne craignait pas la mort, mais têtu et obstiné. Sa mort vint des mains de Mu'âth ibn 'Amrû ibn al-Djamûh l'Ansârites
qui avait réussi à le blesser gravement en lui coupant la jambe au niveau du mollet. Son fils Ikrima n'avait intervenu que tard en coupant la main de Mu'âth. Quant aux troupes, c'était la fuite pour elle.



Quand la bataille se termina, le Messager d'Allah voulut savoir le sort réservé à 'Abou Djahl. On entama alors les recherches et ce fut 'Abdallah ibn Mas’ ûd
qui le trouva en train de mourir et qui répondit à sa question à qui la victoire aujourd'hui.



A Allah, à Son Messager et aux croyants. A la fin de la bataille, les Musulmans avaient fait prisonniers de nombreux Quraychites qu'ils avaient ramenés à Médine. Parmi eux, il y avait l'oncle du Prophète Al-Abbâs ibn Abd al-Mouttalib
. Les Banû Hâchim furent épargnés lors de l'affrontement, sur demande du Messager d'Allah, car il savait qu’ils étaient contrains de participer à la bataille.



Ainsi finit la bataille de Badr par la victoire des Musulmans, qui ne s'étaient pas du tout préparés, sur les Incroyants de Quraychite qui avaient perdu sur le champ de bataille 70 des leurs, parmi eux plus de 20 chefs et seigneurs. Les Musulmans avaient réussi à faire prisonniers 70 Quraychites.


Les Musulmans, quant à eux, avaient registré la perte de 14 combattants : 06 Mouhâdjir et 08 Ansârites.






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