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L'orphelin





Une très belle histoire d'un petit enfant orphelin raconter par son père adoptif el-kA fil

Qu'elles sont les démarches à suivre?

Par ou commencer? À qui m'adresser ?

Pour avoir vraiment ce petit Ange. La c’était les questions qu'on se posait.

Première étape : Je me suis adressé au Consulat d'Algérie.

Pour préparer un dossier, il fallait attendre un an ou plus pour avoir une réponse favorable du Ministère des affaires étrangères pour l'accord. C'est à dire : la reconnaissance de la fameuse El Kafala.Après avoir eu la reconnaissance El Kafala, nos cœurs furent remplis de joie, j'avais pensé que tout était ok ! Mais, la grande démarche ce faisait en Algérie.

On est descendu en Algérie moi et ma femme, on pensait avoir vite le bébé, malheureusement, l’accord que nous avait donné le consulat était simplement une reconnaissance de Kafala. C'est au tribunal en Algérie que la fameuse et la vraie Kafala ce fait par un juge des enfants en Algérie. Quand j'ai eu ce fameux papier, il fallait aller préparer le dossier pour le remettre à la direction des services sociaux du département de la ville ou ce trouve l'enfant. Quelques jours après, on a eu une convocation du service sociale. Pour signer les documents pour qu'on puisse avoir l'enfant. On a pris un taxi moi et ma femme en direction de la pouponnière, on a remit le dossier au directeur du centre, on a discuté longuement, car on voulait un garçon mais, il nous fit part qu'il y avait que des filles dans cette pouponnière. Le directeur, nous a dit que dans quelques mois Inchallah, il y aurait peut être des garçons, nous ça ne nous arrangées pas de rester plus d'un mois. Car il fallait reprendre notre travail en France, il fallait un miracle d'Allah tout puissant, qui a exaucé nos douaâs et un jour, je reçu un coup de fil par le directeur, qui me faisait part qu’un bébé de 19 jours vient d'entrer à la pouponnière et qu'on devait se présenter pour le pendre moi et ma femme, ma sœur nous accompagnait, arrivée au centre on était très content de voir ce bébé. C’était ma femme qui a eu la chance de le voir avant nous. Elle fut d'abord stupéfaite de voir tous ses bébés de 0 à 6 mois ainsi que des enfants de 1 à 5 ans abandonné-là, ils étaient si beaux, si elle pouvait, elle aurait voulue tous leurs venir en aide, c'était impossible. Quand elle vit ce petit garçon qui lui était destiné, elle fut éblouie et heureuse de savoir qu'il allait être bientôt dans ces bras, il était tout petit, il pesait 3 Kilos, il avait une rhinopharyngite. Mais on était très heureux de le voir, c'est tout ce qui comptait. Comme Allah a dit : Ne tuez pas vos enfants pour de raison de pauvreté car c'est Nous qui pourvoyons à votre subsistance en même qu'à la leur...


C'est très difficile de faire une chose pareille à des enfants en bas âges ainsi que pour la mère ou le père d'abandonner leur enfant dans des conditions pénibles et malheureuses. Mais hélas ! On ne peut pas changer la mentalité des personnes qu'il soit homme ou femme.


Allah pourvoit pour toute l'Humanité entière. Il est Miséricordieux, et ce verset qui dit : Ne tuez pas vos enfants par crainte de la misère, Nous subvenons à leurs besoins en même temps qu'aux vôtres....

S.6 v. 151.


Ensuite nous sommes rentrés chez mes parents avec le bébé, tout le monde était content. Le lendemain, on a préparé le dossier pour lui faire le visa. Ils nous restaient une semaine pour rentrer en France. Et effectivement on est rentré seul en France, sans le bébé. On a du laisser le bébé chez ma belle sœur, le temps de recevoir le visa, ça a durée un mois, avec des angoisses, des inquiétudes pour le bébé. La démarche qu'on a faite au consulat, pour avoir le visa était très longue. Alors j'ai décidé de retourner en Algérie pour ramener l'enfant avec moi. Je n'ai pas pu imaginer que les difficultés pour le ramener en France étaient vraiment très difficile et aussi les postes frontière en Algérie, malgré tout-ça ! Le bébé était sur mon passeport, avec la Kafala original signé par le juge du tribunal, et bien ce n'était pas suffisant. Mais ! Avec la puissance d'Allah qui a facilité tout. Le 23 septembre de la même année j'ai enfin ...! Embarqué dans l'avion en direction de Paris. Arrivée à l'aéroport d'Orly, d'autres difficultés m'attendait, l'enfant devait retourner en Algérie faute de visa, j'ai tenté d'expliquer la situation. Mais un autre miracle est intervenu par la Miséricorde d'Allah. Ma femme s'inquiétait à la maison, elle n'avait pas de nouvelles, si j’étais rentré en France avec le bébé ou non....! Arrivée, juste devant la porte de ma maison j'ai ouvert la porte doucement et j'ai crié on est-là.... Et c'était le jour le plus beau pour elle et pour moi. Il nous restait maintenant l’affiliation du nom. Là il fallait, retourner en Algérie, c'est à dire : dans l'acte de naissance de l'enfant, sera figuré uniquement mon nom comme l'enfant était né sous X, il devait porter mon nom jusqu'à sa majorité, il devra reprendre son nom d'origine à sa majorité. C'est le Ministère de la justice qui délivre cet acte. Et puis il sera enregistré à l'état civil dans le registre ou le Ka fil ou il est né.


C’est dans le code de la famille. Je vous cite ceci : Cette interprétation s'inscrit tout à fait dans le cadre des nombreux versets du Coran relatifs à la protection de l'enfant en général et de l'enfant délaissé ou orphelin en particulier, que la société se doit d'intégrer dans sa religion et la famille d'accueil dans sa parentale. Cette interprétation généreuse que nous avons après plusieurs années d'échanges d'informations relatives à notre vécu de familles d'accueil et après plusieurs années de discussions, nous avons obtenu de ce conseil une Fatwa Avis en septembre 1991, qui distingue entre filiation et nom et autorise la famille d'accueil Ka fil à donner son nom à l'enfant accueilli. Un décret gouvernemental a été signé dans ce sens en janvier 1992, plus de 6000 familles d'accueil ont demandé le bénéfice de cet aménagement législatif et nombreuses sont les familles, qui ont postulé à la Kafala suite à cette autorisation.


Quand j'ai eu l'acte de naissance et le jugement de l'affiliation du nom. Il fallait chercher un avocat ici en France pour exécuter le jugement qui avait été fait en Algérie. Il fallait plusieurs mois, avec l'aide d'Allah que enfin...! Le tribunal de juge pour enfants à fait exécuter ce jugement définitif. Il fallait être Armé de patience et de sagesse. Tout d'abord, je remercie Allah le tout puissant et le Miséricordieux, le plus haut de tous qui à facilité les choses pour cette enfant. Ainsi ma femme qui a compatie avec moi et des personnes qui m'on aidé à surmonter cette épreuve. Maintenant il va avoir 5 ans Inchallah ! qu'Allah le protège.

Conclusion

Je rajoute ceci : que toutes personnes homme ou femme qui prétendre être Musulman ou Musulmane de bien réfléchir de la Malédiction d'Allah et le châtiment terrible qu'ils leurs attendent au jugement dernier.

Comme Allah a dit : Il se peut que vous n’aimiez pas une chose alors qu'elle est dans votre intérêt...

S.2, V.216

Et dans un autre verset : Il se peut que vous détestiez quelque chose et qu'Allah y fasse pour vous un grand bien...

S. 4V 19

Ces paroles d'Allah tout puissant, signifient qu'à cause de notre savoir limité nous parvenons difficilement à juger sainement de ce qui est bon ou mauvais pour notre vie de tous. Comme Allah a dit : Ne tuez pas vos enfants abandonner ces enfants orphelin par crainte de la misère, mourir de faim, ou de la misère. Nous subvenons à leur besoins (tendre une main à ces enfants en même temps qu'aux vôtres.... Ces paroles bénéfiques d'Allah tout puissant, explique dans ce verset. Il y a un droit pour chacun de ceux qui dépendent de lui. Allah, à créés les humains. Il sait leurs cœurs serrés face à cette vie. Et qu'il est susceptible de craindre pour leur avenir. Et que cette angoisse saisit la femme et l'homme concernant leur subsistance est parfois irrésistible (d'abandonner leurs enfants. C'est pour cela que, durant la période d'ignorance antéislamique Jahiliya.

Les Arabes tuaient souvent leurs filles à la naissance. Il en était également pour leurs fils par peur de pauvreté. Ces enfants étaient enterrés vivants. Cette pratique fut interdite par Allah le tout puissant. Pour cette ignorance de Jahiliya Il ya pas de différence du passé et de ce temps du vingtième Siècle.

Allah a dit : Ne tuez pas vos enfants pour raison de pauvreté car c'est nous qui pourvoyons à votre subsistance en même temps qu'à la leur...

S. 6V.151 Allah nous montre encore dans ce verset, qu'on devra bien réfléchir de cet aspect important concernant cette subsistance et les causes qui la déterminent. Selon :

Khouweyied Al Khouza'î, le Prophète a dit : Recevez-vous d'Allah son soutien et votre subsistance autrement que par égard à vos faibles?

Boukhari

Abou Darda a dit : J'ai entendu le Messager Recherchez ma bénédiction en faisant du bien à vos faibles car Allah ne vous donne son soutien et votre subsistance que par égard pour vos faibles.

Abou Dawood

On demande Inchallah à Allah, le tout puissant et le Miséricordieux. De pardonner à tous et à toutes hommes et femmes d'avoir abandonner leurs enfants par crainte de honte. Et non ! Par la crainte d'Allah le pardonneur et le Miséricordieux à tous.