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Le Siege Coélisiés






Al Ahzab







La retombée politique la plus importante aux yeux des Musulmans après la bataille d'Uhud était l'ébranlement sensible de leur position parmi les tribus de la région de Yathrib, en particulier, et dans toute l'Arabie, en général. La crainte de ces tribus arabe encore idolâtres, deux juifs et des hypocrites, conséquence directe de la victoire des Musulmans à Badr, avait commencée à marquer un certain recul après le revers de ces derniers à Uhud.Cette vérité amère étant constamment présente à l'esprit, les Musulmans se dépensaient militairement et politiquement afin de prouver à ces ennemis-là qu'il se trompaient en pensant que la communauté de Mohamed
s'était affaibli, et leur signifier aussi qu'elle était capable de réprimer toute agression.





Pratiquement, les Musulmans menèrent des action militaires rapides qui se conclurent de victoire efficaces, secouant ainsi le moral de leurs ennemis et leur démontrant une fois de plus qu'ils étaient une force militaire unie politiquement et moralement, que leur foi en Islam était intacte comme auparavant et qu'enfin le revers de Uhud n'influait en rien sur la solidité de leur communauté de croyants.

La première action militaire était celle de Hamrâ al-Asad
dirigée par le Prophète le matin même de la journée d'après Uhud.




Il était sorti à la poursuite de l'armée Quoraychite, qui avais dressé son camp dans le défilé d'al-Rawah'a et avait décidé de revenir sur Médine. Mais Quoraych se rétracta et continua à battre sa retraite quand elle sut que l'armée Médinoise était là, quelques km, prête à croiser le fer après la sanglante bataille.


Sept campagnes au total donc furent organisées, dont la plupart dirigées par le Prophète
. Les Musulmans étant toujours les premiers à surprendre l'ennemi à rabe sur ses terres.


La première sortie fut celle du détachement de combat formé de cent cinquante hommes dépéchés par le Prophète
sur les banû 'Asad de Najd qui se préparaient alors à razzier Médine.


Ce détachement, sous le commandement de 'Abû Salma ibn Abd al-Asad le Makhzûmite
, mena bien sa mission et retourna à Médine après dix nuits de son départ. Son sucées influa grandement sur le moral des tribus environnantes des Baû 'Asad, car ces derniers étaient considérés l'une des plus puissantes tribus najdites.


Cette expédition eu lieu dans le mois de Dhul-Hidja environ 03 après la bataille de Uhud.



Après le retour d'Abû Salma
et de ses hommes de Najd, le Prophète fut informé sur le très connu chef Huthaylite khalîd ibn Sufyân qui s'apprêtait lui aussi à razzier Médine, celui-ci avait déjà commencé à rassembler les a'râbes de sa région sa région appelée Urana : Tribus de Huthayl et des banû al-Lahyân habitant le Hidjâz tout près de Quoraych.



Le Prophète Mohamed
fit alors vite d'envoyer Abd-Allah ibn Anis pour s'assurer de l'information et d'éliminer ce chef, s'il venait à confirmer les préparatifs de la razzia. Comme ibn Anis ne connaissait pas ibn Sufyân, il demanda au Prophète de le lui décrire. Ce dernier le décrivit effectivement : " Quand tu le verras, tu auras très peur de lui, et tu te rappelleras alors le diable. " bien qu’ibn Anis ne craigne pas les hommes. D'ailleurs, il fut choisi pour son courage et sa connaissance du terrain où habitaient les Huthayl et les banû al- Lahyân.


Il parti rapidement le 25 Moharrem, accomplit sa mission puis regagna Médine pour rendre compte de la tâche confiée.



L'issue positive de sa mission avait démoralisé considérablement ces tribus, qui après la mort de leur chef, se dispersèrent en tirant la conclusion d'après laquelle il n'y aurait aucun intérêt à s'attaquer aux Musulmans. L'action d'ibn Anis
avait épargné aussi aux combattants musulmans un déplacement difficile.Cependant, tout le camp musulman fut catastrophé par la perte cruelle de soixante-dix hommes de valeur dans le mois de Safâr, moins de quarante-cinq jours après la perte du nombre équivalent à Uhud.

Comment cela tomba-t-il comme la foudre sur les Musulmans ?


Toute commença lorsqu'un notable des banû Âmir,Abû Barâ, Âmir ibn Malîk ibn Djaffar, vint au Messager
et lui proposa d'envoyer une délégation afin d'expliquer la vérité de l'Islam et d'exhorter les gens de Nejd a y adhérer. L'idée fut intéressante mais le Prophète exprima quand même son appréhension et ses craintes. Toutefois, il fait vite rassuré par Abû Bara qui lui donna une garantie suffisante car observée par les Arabes en ce temps-là.


La délégation fut alors constituée dans sa majorité de jeunes Ansarites cultivés puis partit pour accomplir sa tâche missionnaire. Arrivée à l'endroit appelé puits de Ma'ûna, situé entre les habitations des Banû Amir et des banû Sulaym, le chef de la délégation al-Mundhir ibn Amrû envoya Harâm ibn Malhân au seigneur de ces tribus Amir ibn Tufayl. Ce dernier ne daigna même pas lire la lettre du Prophète
et tua sur le champ le messager, violant ainsi la coutume de l'intégrité du messager. Puis il demanda à sa tribu de le suivre pour surprendre la délégation. Sa tribu refusa en lui rappelant que la délégation était sous la protection de son oncle Abû Barâ.


Ne s'avouent pas vaincu, le seigneur se dirigea aux baû Sulayn et les convainquit de commettre la tuerie. Mille cavaliers surprirent alors la délégation qui fut décimée dans un véritable carnage. Ne furent épargnés dans cette tuerie que K'ab ibn Zayd
qui fut laissé pour mort mais qui survécut et Amrû ibn Umaya qui tomba captif puis qui fut libéré par ibn Tufayl.



Que les membres de la délégation, quand ils s'étaient vus encerclés, avaient dit : Allah, nous ne trouvons personne, sauf Toi, pour saluer ton Messager
! Alors descendit Djibril sur Mohamed qui monta après sur le minbar et dit : Vos frères ont rencontré les Associant et ont été tués.


Ibn Sa'd a écrit aussi en ce basant sur le témoignage de Anas ibn Mâlik que ces parole étaient d'Allah sont descendues à propos de ces chahid " Dites à nos gens que nous avons rencontré notre Seigneur, qu'Il est satisfait de nous et par conséquent nous sommes, nous aussi, satisfait de Lui."


Abû Bara Amir mourut de douleur des suites de ce que perpétra son neveu Amir ibn Tufayl, son fils Rabî'a ibn Abû Bara essaya de tuer son cousin pour laver l'affront et venger l'honneur de son père.


Amrû ibn Umaya, sur le chemin du retour, rencontra deux hommes de la tribu de Amir ibn Tufayl, qu'il tua près de Médine, croyant bien faire, il ne savait pas que le Prophète
leur avait donné l'amân protection. Quand ce dernier fut informé, il lui dit : " Malheur à ce que tu as fait ! Ils étaient sous ma protection. Il est de mon devoir de payer le prix de leur sang! " Et il paya le prix du sang à leur tribu malgré les croyances associantes de cette dernière, en application bien sûr des lois qui régnaient dans les tribus d'Arabie.


Ce fut des épreuves divines. Allah n'écrit-Il pas dans son saint Coran : Espérez-vous entrer au Paradis sans passer par les épreuves qu'on subit ceux qui vous ont précédés ? La privation et les maladies ne les épargnèrent pas. Et ils furent secoués au point que le Prophète
et ses compagnons s'écrièrent : Quand donc viendra le secours d'Allah ? Mais le secours d'Allah est proche !

Sourate Al-Baqarah 214


Le dangereux blocus fut certes une agression arabe quoraychite et ghatafanite mais aussi juive dans son essence de par le financement effectif, les promesses séduisantes, les objectifs imediats et les fins lointaines.


Les juifs, par la force colossale des Coalisés, espéraient occuper Médine, battre les Musulmans à plâtré couture et détruire complément l'Islam dans son fief. C'étaient eux qui avaient uni les Coalisés sous le même drapeau, selon un plan bien conçu et bien mis au point par leurs stratèges.



Quoraych, l'ennemi traditionnel des Musulmans, avait évidement sa part de responsabilité dans la coordination de cette agression, pour la raison qu'elle s'était convaincue qu'elle ne pouvait plus concrétiser toute seule son but espéré, malgré sa courte victoire temporaire à Uhud, d'ailleurs vite effacée par son retrait du champ de bataille. Si les Quotaychites purent au début du conflit malmener et terroriser dans la Mecque les premiers adeptes de l'Islam et le Prophète
, en profitant de la faiblesse de ces derniers et en usant de leur puissance, et s'il les poussèrent aussi à s'exiler, les juifs, pour leur part, bien que cultivant leur haine pour l'Islam et se dont le Prophète , ne purent faire de même, car ce dernier, avant de s'installer à Médine, avait déjà formé un front militaire, constitué de toutes les tribus qahtânites " les Aws et les Khazradj " à Yathrib, et qui permettait de prévenir toute menée militaire séparée.


Et, des que les juifs avaient obtenu l'accord pour la constitution de la coalition militaire tripartite " Quoraych,les Juifs, Ghatafân ", les agents musulmans informèrent Médine de cette dangereuse décision. Plus tard, ils l'informeront aussi avec précision des forces des Coalisés, du nombre de leurs troupes, des noms de leurs chefs et de la date de leur départ sur Médine.



Aussitôt informé, le Prophète
commença aussitôt à prendre les mesures défensives d'urgence. Il réuni son état major dont les éléments permanents étaient en majorité les chefs des Ansârs et des Mouhâdjir.Comme l'objectif des Coalisés était l'occupation de Médine, l'état-major étudia toutes les propositions afin de prendre des décisions énergiques et efficaces pour la défense de la capitale de l'Islam.


Pendant l'étude de ce sujet épineux, Salmân al-Fârisy
qui était avec l'état-major, présenta au Prophète en tant que chef suprême de l'armée, un important projet qui fut vite accepté et qui fit vite dissiper l'angoisse qui s'était emparé des Musulmans. D'ailleurs, la réalisation de ce grand projet défensif pèsera, énormément sur le cours des événements, il paralysera complètement les activités agressives des Coalisés et déjouera avec succès leur invasion en définitive.La proposition de Salmân al-Fârisy était creuser vite un profond fossé tout le long de la zone par laquelle était prévue l'invasion des troupes coalisées, de le creuser avant l'arrivée des Coalisés dans la plaine se situant au nord-ouest de Médine.Il dit au Prophète après la présentation de son projet : " Ô Messager d'Allah ! Chez nous, en Perse, quand nous redoutons la cavalerie, nous nous retranchons. "


Les était décidé.

01 Que les Musulmans restèrent à l'intérieur et de ne pas affronter directement les Coalisés.

02 Que les principales lignes de défense seraient dans la zone du nord de Médine, pratiquement, devant la montagne de Sil', lequel serait derrière le dos du PC du Messager d'Allah.


03 De creuser un fossé qui sera une barrière entre les Musulmans et les Coalisés.


04 D'évacuer de Médine les femmes, les enfants et les vieillards, de les éloigner des dangers et de les rassembler en lieu sûr.


05 De monter la garde la nuit comme du jour autour de Médine, la garde étant assurée par des patrouilles désignés à cet effet.


Le choix de la zone nord, pour être la principale position de l'armée musulmane, fut stratégiquement le bon choix. Car, c'était la seule région découverte pour qui voudrait s'attaquer à Médine, les autres zones qui l'entouraient étant toutes plantées de palmiers et d'arbres, ou occupées de construction imbriqués et des barrières naturelles. Donc, ces zones ne se permettaient pas à un ennemi de mener une bataille sur un large front. La seule issue valable pour ce type de combat était par conséquent la zone nord caractérisée par de large accès et de grands espaces. C'était dans cette zone que fut décidé de creuser le long profond fossé.


En plus de l'opération exténuante du creusage du fossé, les conditions de vie des Musulmans étaient très pénibles à l'époque. Cette année était une année de disette, les Musulmans ne trouvaient quoi manger à leur faim, ils n'avaient pour vivres que peu de dattes dans leurs sacs. Le Messager
, en creusant, se serrait le ventre avec des pierres à causes de la faim.


En plus de cette famine chronique, le climat était très froid et les vents très violents et très gênants.



Sahl ibn Sa'd
a dit : " Nous étions avec le Prophète Mohamed dans la tranchée. Les autres creusaient, quant à nous, nous transportions de la terre sur nos épaules, alors que le Messager reprenait un vers : Allah ! Il n'y a de véritable vie que celle de l'au-delà. Accorde donc Ton pardon aux Ansâr et aux Mouhâdjir ! "


Al-Boukhari



Le Prophète
était parmi les combattants à creuser comme eux et à prendre les sacs de terre comme eux. Al-Bara a dit : C'était l'époque des Coalisés... Je l'ai vu le Messager prendre de la terre du fossé... Il chantait beaucoup de poésie. Je l'ai entendu reprendre la poésie d'ibn Rawâha tout en transportant de la terre.



" Ô Allah! Si ce n'était pas de Toi.Point de droit chemin nous n'aurions trouvé.Point de charité, nous n'aurions donné.Et point de prosternation nous n'aurions fait.Fais descendre sur nous calme er sérénité.Et s'ils veulent des troubles nous les rejetterons. "


Al-Boukhari




C'était un beau tableau ! Mohamed ibn 'Abd-Allah le Prophète
, le chef qui creusait dans la tranchée, qui frappait de la pioche ou de l’épieu de fer, qui se courbait pour prendre sur son dos les sacs remplis de terre, qui chantait avec ces compagnons.



Cependant, les Musulmans, qui étaient conscients des conditions exceptionnelles, savaient qu'ils étaient de leur devoir de poursuivre les travaux de creusage. Et si un Musulman quittait son poste pour un besoin pressant, c'était après avoir demandé congé au Prophète
, puis regagnait vite son poste de travail.



Allah a dit dans le Coran : Les Croyants, ce sont ceux qui croient en Allah et en Son Prophète
, ses ceux qui ayant débattu une question d'intérêt général avec le Prophète , ne le quittent qu'avec son autorisation. Oui, ceux qui sollicitent ton autorisation, voilà ceux qui croient vraiment a Allah et Son Prophète S'ils te demandent une autorisation pour une affaire personnelle, accord-la à qui tu voudras. Implore pour eux l'indulgence d'Allah, car Allah est clément et miséricordieux.


Sourate Al-Nour 62



Il parle aussi des Hypocrites : N'interpellez pas le Prophète
comme vous le faite entre vous. Allah connaît ceux qui le trahissent en se dissimulant derrière les autres. Que ceux qui contreviennent à ses ordres se méfient ! Un malheur ou un châtiment terrible peuvent les frapper.


Sourate Al-Nour 63



Les Musulmans s'étaient donc retranchés derrière le long fossé de deux kilomètres de long, et avaient tiré profit des terrains caillouteux et impraticables et de la montagne Sil' devant laquelle ils se placèrent face aux Coalisés.Le Prophète
avait déjà passé en revue son armée et l'avait organisée, comme à son habitude, il l'avait répartie en deux compagnies.


01 Les Mouhâdjir dont le drapeau fut confié à son affranchi, Zaîd ibn Hâritha
.


02 Les Ansâr dont le drapeau confié à Saîd ibn Ubâda
.



On présenta au Prophète
les jeunes musulmans qui voulaient s'intégrer dans les rangs de l'armée. Il n'accorda sa permission qu'aux jeunes de quinze ans, parmi eux : Abd-Allah ibn 'Umar ibn al-Khattâb , Zayd ibn Thâbit , Abû Sa'id al-Khodhry , et al-Bara ibn Âzib .




Quand aux Coalisés, ils se mirent en marche après qu'ils eurent rassemblé leurs troupes et terminé leurs préparatifs. Ghatafân et ses alliés avaient donné six mille hommes, Quoraych et ses alliés quatre mille hommes, parmi eux sept cents hommes de Banû Sulaym, sous le commandement de Sufyân ibn Abd-Chams, alliés de Banû 'Umaya. Ces sept cents guerriers avaient fusionné avec les troupes Quoraychites au site dit Dhahrân qui se trouvait à une étape de marche de la Mecque. Quand aux juifs, leur troupes, comme convenu entre la délégation juive et Quoraych, étaient celles des Banû Quorayda qui habitaient au sud de Médine. Huyay ibn 'Akhtab avait promis aux chefs des Coalisés que l'armée juive allait frapper les arrières des Musulmans.Comme prévu, 'Abû Sufyân, le chef suprême des Coalisés, arriva avec ses troupes aux abords de Médine au début de Chawal en l'an 04 de l'Hégire. Dix mille hommes aidés et encouragés par deux mille autres juifs se trouvant à l'intérieur de Médine et à l'extérieur face à trois mille Musulmans.


A propos du nombre des combattants Musulmans, ibn Hazm dit que l'armée Musulmane n'avait pas dépassé les neuf cents hommes dans le siège de Coalisés.La position des forces musulmanes, depuis l'arrivée des Coalisés, était sans nul doute très critique parce que tout ce qui pourrait se dire sur la ligne de défense et sur les hautes qualités des neuf cents musulmans ne ferait pas oublier le danger mortel que rappelait à chaque instant les dix mille coalisés, qui ressemblaient à une mer entourant une petite île, prête à l'engloutir. Le ralliement des Banû Quorayda au camp des coalisés vint compliquer davantage la situation dans le camp des Musulmans et détériorait de plus en plus leur état.


Allah a dit dans le Coran et décrit avec précision l'angoisse, la crainte et la panique dans les rangs musulmans.


" Quand ils étaient venus d'au-dessus de vous et d'au-dessus de vous, et que les yeux devinrent hagards, et que les cœurs montèrent aux gorges, et que vous conjecturâtes force conjectures sur Allah. En cette circonstance, une rude épreuve s'abattit sur les Croyants et ils furent secoués d'une violente secousse. "



Sourate Al-Ahzab 10 et 11



Pris entre deux feux, celui des Coalisés par devant et celui de juifs par derrière, les véritables croyants maintienrent leur foi et resserrèrent leurs rangs autour du Messager
. Par contre, les faux croyants furent découverts par les développements dangereux de la situation et apparurent sous leur véritable visage : Des menteurs, et des fourbes, qui montraient ce qu'ils n'avaient pas à cacher. Ce genre d'hommes scélérats existait dans les rangs de l'armée musulmane. Ces hommes se montraient musulmans, mais, en vérité, ils activaient contre l'Islam et cultivaient le secret espoir de voir l'élimination des Musulmans.



Ils osaient propager les rumeurs et les racontars sur les capacités des Musulmans à tenir tête contre l'ennemi. Ce groupes d'Hypocrites dans l'armée du Prophète
, car c'est d'eux qu'on parle, crurent que les jours de l'entité musulmane étaient comptés surtout après la trahison des Banû Quorayda, ce qui les encouragea à tenir de propos dangereux dans le but bien claire de démoraliser les Musulmans déjà diminués par la proportion qui les opposait aux Coalisés. Un des Hypocrites avait tenu avec ironie ce discours : Mohamed nous a promis que nous allons profiter des trésors de Chosroes et d'Héraclius alors qu'aujourd’hui personne n'est en sécurité même pour aller aux toilettes. Dieu et son Messager nous avaient fait de fausses promesses.Ibn Ishâq écrit que celui qui avait tenu ces propos était Mu'attab ibn Qachir, frère des Banû Amrû ibn Awf , mais, sans l'ombre d'un doute, ce Mu'attab était de ceux qui avaient participé à la bataille de Badr et son nom fut cité par ibn Ishâq lui-même.



Allah a dit : Les Hypocrites et ceux qui manquaient de courage disaient alors, Dieu et son Prophète
nous ont fait de fausses promesses.





Sourate Al-Ahzab 12


L'échec des Coalisés





Quelles étaient les causes qui avaient empêché la victoire des Coalisés après la préparation matérielle adéquate? Et quelles sont les causes qui avaient transformé cette victoire prévisible en défaite honteuse? Car, il faut dire, ce grand et long déplacement s'était conclu par un échec complet, le plus grand échec des juifs et des Associant dans leur lutte contre l'Islam en Arabie.






01 Le fossé






La réussite des Musulmans dans la préparation du fossé avant l'arrivée des Coalisés était une nouveauté militaire qui avait désarçonné complètement les troupes ennemies tout en ayant paralysé leurs mouvements.Le commandement des Incroyants s'était basé pour occuper Médine, sur ce nombre impressionnant de guerriers, visant par cette tactique que la multitude d'hommes allait vaincre le courage des Musulmans le jour de l'offensive générale. Ne dit-on pas la multitude vient à bout du courage.Mais, le fossé creusé par le Prophète
et ses compagnons avait pulvérisé complètement leurs plans, il avait empêché les troupes d'envahir Médine aussi qu'il avait aidé les Musulmans à éviter des corps-à-corps certainement mortels. La seule issue pour les Coalisés avait été forcée le passage, cependant leurs actions n'avaient mené à rien, car, à l'approche du fossé, les Musulmans étaient maîtres de la situation.Les tentatives de jeter des ponts à l'aide des cavaliers qui avaient essayé de sauter pardessus le fossé s'étaient soldés par des échecs répétés, le destin des cavaliers étant soit la mort, soit la fuite.La paralysie des troupes de l'ennemi et son incapacité à mener une action décisive avaient eu pour conséquence l'indisposition et les protestations des hommes. Car, ces derniers étaient tous des bédouins a'râbes non habitués à assiéger une ville aussi longtemps, tout ce qu’ils avaient l'habitude de faire c'était des combats rapides ne dépassant pas la journée.Cette situation inconfortable avait justement été remarquée par le commandement des Coalisés, lequel avait commencé alors à penser à battre en retraite. Mais, il avait été quelque peu retenu par l'engagement donné aux Banû Quorayda qui consistait à ne pas lever le siège qu'après l'écrasement des Musulmans. Cependant, ce commandement n'avait pas hésité un seul instant à donner l'ordre de la retraite à ses troupes quand lui avait été offerte la justification des juifs le refus de participer à l'offensive.





02 La ruse de Nu'aym ibn Mas'ud



La provocation de la devisions dans les rangs de n'importe quelle armée et sans aucun doute l'une des plus importantes armées qui, aux mains de l'adversaire, donnent des fruits inestimables.


Ceci n'avait pas échappé au chef suprême de l'armée médinoise, le Messager d'Allah
, qui avait demandé donc à Nu'aym ibn Mas'ud d'user de son intelligence et son arsenal de ruses.


La mission de Nu'aym avait été un succès total, puisqu’il était arrivé à provoquer la cassure espérée entre les Coalisés et les Banû Quorayda. Son inestimable apport fut donc un autre facteur important dans le levé du siège et du repli des Coalisés.


03 La foi


Chez les Musulmans, la foi était la principale arme dans toutes leurs batailles. C'était pour cela qu'ils avaient enduré les peurs, les angoisses, les privations et avaient résisté aux charges et aux pressions de leurs ennemis.Quand aux Coalisés, ils avaient usé d'un autre type d'arme. Par l'emploi de la terreur, et harcèlement des Musulmans, ils avaient compté provoquer la sédition et l'épuisement. Ce qui, en somme, avait été une méthode terrifiante et très éprouvante pour le millier de combattants, qui effectivement avaient vu leur nombre diminuer jusqu'à atteindre les trois cents dans les dernières nuits du Fossé.Ne pouvaient, par conséquent, résister à cette méthode que ceux qui avaient des nerfs solides, un esprit lucide, un sang-froid et une confiance certaine à Allah. Tous ces éléments ne pouvaient se réunir que chez ceux qui avaient une foi pure, celle de l'Islam. Cette foi pure qui fit dire au seigneur des Aws, le jeune Sa'd ibn Mu'âth
lors de la tentative de paix séparée : Par Dieu, nous ne leur donnerons que le sabre jusqu'à ce que Dieu décide entre nous.



Mais, la force de la foi solide et constructive qu'apporta le Messager d'Allah
avait fait que les chefs des Ansâr avaient demandé permission au Prophète de refuser l'idée de paix séparé, continuant ainsi la résistance jusqu'à l'échec des Coalisés.


Conséquences du siège


Les armée Coalisés battirent en retraite emportant avec elles une défaite honteuse que ne subirent ni Quoraych, ni Ghatafân, ni les juifs dans leurs histoires respectives. La réputation des deux tribus s'était trouvée, par conséquent, ébranlée sérieusement à tel point qu'ells n'avaient pas recommencé à penser à une autre offensive contre les Musulmans.


Cependant, la réputation des Musulmans s'était renforcée et se voyait augmenter de jour en jour. Désormais, Les Musulmans ne seront plus attaqués après cette agression.















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